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Le
général Leclerc sert brillamment au Maroc (1925),
puis à l’état état-major de la 4e division
d’infanterie (1939). Prisonnier à Lille en mai 1940,
il s’évade et reprend le combat sur l’Aisne.
Blessé, à nouveau prisonnier, il parvient à
rejoindre de Gaulle à Londres et joue un rôle décisif
dans le ralliement du Gabon à la France libre. Commandant
militaire de l’Afrique Équatoriale française,
il conquiert le Fezzan, entraîne sa division du Tchad (12
décembre 1942) à Tripoli (2 février 1943) et
prend part aux campagnes de Tripolitaine et de Tunisie. En juin
1944, il débarque, à la tête de la 2e division
blindée, en Normandie et entre dans Paris où il reçoit
la reddition de Choltitz (24 août). Après s’être
emparé de Saverne (23 novembre 1944), il libère Strasbourg
et entre à Berchtesgaden. Commandant supérieur des
troupes en Indochine (1945), il signe, pour la France, l’acte
de capitulation du Japon. Inspecteur des troupes d’Afrique
du Nord en 1946, il sera élevé au maréchalat
à titre posthume (1952).
Le
maréchal Leclerc est une de ces " gloires nationales
" sur lesquels il semble que tout ait déjà été
dit depuis longtemps, tellement sa biographie se confond avec des
épisodes emblématiques : le capitaine qui rallie le
Cameroun à la France Libre en août 40, avec quelques
pirogues et en s'affublant sans vergogne de deux galons de colonel
; l'homme du serment de Koufra, prononcé en plein désert
libyen devant quelques centaines de soldats aux équipements
de fortune, après la première victoire des Force Française
Libre naissantes ; le chef de la 2e DB, libérateur de Paris,
puis de Strasbourg - symboles du serment tenu ; enfin, le général
dont la mort tragique, fauché à 45 ans par un accident
d'avion absurde, ne fait qu'ajouter à la beauté d'un
destin fulgurant et inachevé.
27
novembre 1947, les troupes sont sur la place des chameaux, le vent
de sable balaye la poussière, il fait triste, très
triste. Le Général LECLERC est attendu, il arrive
du Maroc. Pour se guider dans la tempête le pilote, à
faible altitude, suit la voie du Mer Niger, au sortir des collines
l'avion s'écrase sur la voie de chemin de fer. Le Général
LECLERC tous les occupants de l'avion sont mort. En ville, à
Béchar, la tristesse s'empare de la foule. Quelques années
après, les disciplinaires de la Légion Étrangère
construiront, à sa mémoire, le Monument Leclerc.