LA COURSE DES GARÇONS DE CAFÉ

 

 

Cette pratique remonte à la nuit des temps et perdure toujours de nos jours.

Cette épreuve s’est propagée, devinez où ? Jusqu’à Reggan évidemment !

Qui aurait cru ça ! Pourtant notre ami Bernard BOIVIN nous en apporte la preuve.

Voir sa page : http://www.3emegroupedetransport.com/BOIVINBernard.htm



Responsable du foyer du 620ème GAS, ceux, qui sur la base de Reggan-Plateau début 1962 côtoyaient ce foyer, ont certainement rencontré ce joyeux luron. Sa bonne humeur et sa joie de vivre étaient bien connues ! Son célèbre coup de poignet pour ouvrir la « K » n’avait pas son pareil !


Et il n’en fallut pas plus pour que notre ami, paré de la tenue militaire digne des grandes sorties, s’aligna dans cet infernal marathon de la course des garçons de café où la moindre goutte s’échappant de la dive bouteille disqualifiait le compétiteur.

Le parcours consistait à faire le tour du pâté de maisons, pardon, ici il s’agissait de nos chères Fillods et autres Jossermoz situées aux alentours du 620ème dont le foyer en fixait les points de départ et d’arrivée. Évidemment le soleil, toujours accroché comme un point fixe au-dessus des têtes, était là pour encourager et sans doute handicaper les concurrents.

C’était dans l’esprit de la fête au village, une bonne façon de passer le temps devant quelques spectateurs qui sans aucun doute sauraient participer à la récompense du vainqueur.

Le vainqueur, bien entendu devait revenir à son point de départ sans renverser une goutte, le chronomètre faisant foi du temps passé ! Puis la récompense attendait au foyer où les spectateurs et autres participants qui avaient échappé de justesse à l’insolation étanchaient déjà la soif dont il ne fallait aucunement oublier le principe de précaution bien connu à Reggan.

Notre ami Bernard se fit fort de ne rien renverser de sa précieuse bouteille, démontrant ainsi sa qualité de barman que tous approuvaient.

Pour les perdants la solution aurait pu être qu’ils soient condamnés à boire de la « regannette », la fameuse eau magnésienne du secteur qui en faisait courir plus d’un !

Rassurez-vous ceux-là n’eurent pas droit à ce supplice, mais seulement à partager avec les copains le lot du vainqueur, évidemment de la bonne « K ».

Encore bravo à Bernard, il n’en rata jamais une pour que la bonne ambiance dans ce coin perdu soit de mise !!!

Alain BROCHARD - 17 avril 2016