Claude BROCHU

appelé du contingent 66 2/A
CCS
- Atelier du Corps

 

Claude nous a quittés le 26 mars 2008 à l'âge de 61 ans

 

 

CIT 152 à Laon du 4 mai 1966 au 22 septembre 1966
3ème GT à Reggan du 23 septembre 1966 au 26 mai 1967

 

Les photos et légendes sont collectives

Pour agrandir la photo : clic sur la miniature et après visualisation : clic sur le bouton «Précédente» du navigateur pour revenir sur cette page

 

 

Je ne le côtoyais que les jours de repos car il était affecté à l'Atelier du Corps et travaillait donc avec Lucien.
Nous avons fréquenté le même lycée et étions de Soissons tous les deux.
Chambre de la chapelle
Devant un GBC (Gazelle)
Michel LEMOINE – 66 1/A – 2ème Compagnie – Responsable de la Station-service

----------------------======0000O0000======--------------------

 

J'ai appris la disparition, en avril 2008, de Claude.
Étant également de la CCS – Atelier du Corps – je l'ai bien connu et suis revenu avec lui en précurseur à Bordeaux (voir une histoire de dob sur le comptoir de la gare St Jean).
Avant de quitter Reggan, sachant la valeur qu’elles pouvaient avoir, il n’a pas voulu laisser sa réserve de baguettes de soudure.
Après l’accord du sous-lieutenant GUYONNET (officier mécanicien du 3ème GT) il s’est mis en chasse d’une cantine et, après l’avoir trouvée, remplie et protégé lesdites baguettes.
Il a soudé les verrous, mais après avoir constaté le poids de l’ensemble il l’a pourvue de boucles d’élinguage. Pour un soudeur tel que lui, du fer rond, quelques coups d’arc et l’affaire était faite. Le Lot 7 l’a conduite au lieu d’embarquement.
Déjà rentré en France depuis quelques temps et juste avant d’être libéré il a eu la joie de voir arriver sa caisse à La Braconne.
Si il y avait eu des étiquettes on aurait trouvé Reggan – Béchar – Mers el-Kébir – Marine Nationale – Port de Bordeaux et enfin Angoulême.
Sa joie, après quelques coups de burin, a été de courte durée. La grande majorité des baguettes avait subi les embruns maritimes et de ce fait étaient devenues inutilisables. Elles avaient dû voyager sur le pont.
Il a été libéré avec une certaine déception. Brave Claude.

Lucien VANCOPPENOLLE – 66 2/B – CCS – Atelier du Corps