Ombres bleues du Tassili
En cinquante ans de photographie, de bourlingue et de rencontres, Maximilien Bruggmann a publié une bonne cinquantaine de livres. Il a aussi tourné un unique film, mais quel film : Ombres bleues du Tassili, consacré à la vie quotidienne des Touareg en 1961.Une exposition de ses photos du Niger, présentée à Shawinigan (Québec), est l’occasion, pour moi qui ai souvent voyagé avec lui et rédigé les textes d'une dizaine de ses livres, de brosser ce fraternel portrait...
Alex Décotte
Maximilien Bruggmann, portrait fraternel par Alex Décotte (durée 6’53)
Ombres bleues du Tassili (durée 9'44)
En 1962, le photographe suisse Maximilien Bruggmann acquiert une caméra 16mm et part pour le Tassili où, après avoir acheté six chameaux, il part pour les régions les plus reculées à la rencontre des « ombres bleues du Tassili », ces tribus nomades dont il va partager la vie pendant de longs mois... (extraits)
Alex Décotte
Cinquante ans plus tard (durée 7'55)
En 1961 et 1962, Maximilien Bruggmann se rend dans l’extrême sud de l’Algérie. Il y acquiert six chameaux et part à la rencontre des Touareg du Tassili n’Ajjer, où convergent aussi les caravanes venues du Niger voisin. Près de 50 ans plus tard, en 2009, Alex Décotte et Jean-Claude Bourgeon, amis de Maximilien, se rendent dans les mêmes lieux, à la rencontre des mêmes Touareg. Le modernisme est passé par là mais, au fond, rien n’a vraiment changé !
Alex Décotte