Avant 1958 : Les Compagnies Méharistes Sahariennes assuraient la « police du désert » contre les « rezzous », groupes de pillards insoumis qu’il fallait traquer et combattre.

1er Janvier 1958 : Le Groupement Autonome de Gendarmerie du Sud Algérien est créé – G.A.G.S.A – État-major à Alger.

Sous Groupement des OASIS basé d’abord à LAGHOUAT. Quatre Compagnies LAGHOUAT/GARDAÏA/TOUGGOURT/OUARGLA, l’État-major sous-groupement est ensuite transféré à OUARGLA.

Sous Groupement de la SAOURA basé à COLOMB-BÉCHAR d’abord une seule compagnie à COLOMB-BÉCHAR.

En 1961 :

Création de la deuxième compagnie à ADRAR

Puis changement d’appellation, l’ensemble devient GROUPEMENT AUTONOME DE GENDARMERIE DU SAHARA – G.A.G.S.

Son Etat Major se déplace d’ALGER à REGGAN-Plateau

Les brigades de la SAOURA étaient implantées à EL ABIOD / SIDI CHEIKH / BENI OUNIF / COLOMB-BÉCHAR / KENADZA / TINDOUF / BÉNI-ABBÈS / TIMIMOUN / ADRAR / REGGAN-PALMERAIE / REGGAN-PLATEAU / BORDJ PEREZ (frontière MALI)

Les oasis comptaient 22 brigades (TAMANRASSET la plus au sud) et deux pelotons méharistes.

En 1960 et 1961 deux postes furent ajoutés lors des expériences nucléaires : OUALLEN et INGUEZZAM (pointe Sud Algérie frontière Niger)

Sauf exception les chameaux furent progressivement abandonnés à partir de 1947 dans les unités méharistes. Les unités de Gendarmerie utilisaient les célèbres JEEPS WILLYS américaines, notablement équipées de jerricans 20 litres d’essence supplémentaires pour permettre une autonomie au-delà de 1000 kilomètres-désert. Le réservoir d’origine seul avec 56 litres n’assurait que 250/300 kilomètres au mieux.

Les liaisons radio phonie ou graphie étaient assurées en fixe ou sur véhicules par les excellents émetteurs-récepteurs d’origine USA : les ANGRC9 dont « « l’allonge » pouvait atteindre 1500 kilomètres.

Lieutenant-colonel Maurice PATISSIER