Les textes, photos et légendes sont de Jean-Marie LAPORTE
MICLOT m’a promis de me prendre avec lui lors d’un voyage à Adrar. Un coup de téléphone, ils sont invités à la fête de la Croix- Rouge, il y a de la place. Ça tombe bien, un ingénieur d’Alger est là (NIERAT ou LENINIVIN (blond). Je lui laisse la Station et embarque avec les MICLOT dans la Land Rover. J'y retrouve la petite Geneviève, l’âge de Jean-Pierre. On utilise la Piste Impériale (et non celle des palmeraies que je connais au 3/4), c’est le plat désertique. À mi chemin on fait halte à un petit chantier où quelques militaires présentent les armes. Puis c’est Adrar. Dès l’entrée sur la Grande Place je sais que je vais connaître des moments uniques tant l’émotion m’étreint à l’idée de retrouver ces lieux de bonheur. Je vais à la Météo pour la revoir, ensuite je ne sais plus comment je vais au terrain où près de la Tour est installée la nouvelle Météo. Je rencontre mon collègue qui m’a prêté une Peugeot 403 avec laquelle j’ai pu circuler et même aller dans la palmeraie, je ne sais plus. En vrac je déjeunerai dans la famille RICO, commerçant ayant épousé une indigène très belle et très distinguée que j’ai connue, connus aussi les deux garçons et la fille qui a épousé DELACROIX le Commandant d’Aérodrome que j’ai vu débuté après SANSONNETTI, je déjeunerai le lendemain chez eux avec leurs adorables enfants blonds mais au teint un peu marqué, ou c’est le soleil ? Je retrouverai mon ami FLEURENS devenu Maire. Je passerai à la Poste encaisser mon argent. Les préposés me reconnaissent et ne cessent de me secouer les mains ! On m’introduit dans le bureau du Receveur, dans mon dos une voix douce « Bonjour M. Laporte », c’est Mme GALVEZ aussi surprise que moi. Je mangerai aussi chez elle avec des enfants Moulay Tayeb ayant eu Janine comme Institutrice. M. GALVEZ a été exilé par l’Armée. Nous le retrouverons une éternité plus tard à la Rahla. Ce brillant esprit érudit perdra la mémoire ! Je ne peux diner à l’hôtel tenu maintenant par ANDRÉANI marié à la fille STALDHER sœur de celui-ci, transporteur qui venait déjeuner à la maison et nous avait livré la radio à accus et qui avait réussi l’exploit de tamponner à Béchar la Micheline qui ne passait qu’une fois par jour ! On me donne l’adresse d’une gargote dans le village arabe tenue par un légionnaire. J’y mange fort bien et dans une ambiance conviviale. Il a été fait prisonnier à Ðiên Biên Phú, j’évoque le commandant POUGET commandant l’ALAT et qui vient me faire la causette dans le bureau. Je vous prie voilà mon nom parlez lui de moi. Je le ferai dès mon retour, POUGET sursaute, une demi-heure plus tard j’entends un moteur et je vois son petit zinc décoller pour Adrar !
Mais c’est le soir que je serai le plus bouleversé, je couche dans la chambre d’hôte, c’est à dire « chez moi » !
Le lendemain je vais me promener dans tous les lieux connus : Palmeraie, Casbah du Caïd, Éolienne toujours là avec des rats crevés dans le bassin village arabe, toujours Mme LECERF à l’épicerie, retrouvant odeurs, images, souvenirs ! Mais le lendemain c’est le retour avec MICLOT. Que de souvenirs à raconter à Janine !
Adrar : carte achetée en 1961. La maison de Janine
Place des chameaux,
derrière c'était
chez nous Crépuscule sur
les foggaras Les écoles
Vue sur la place, le Bordj
par la porte de Gao
Quelle porte ? Sous-préfecture
et Mosquée Les Villas du SGAC, Delacroix Cimetière militaire musulman
L'ancienne place,
les foggaras, le Souk
et l'Hôtel Djemila
Abri Météo à l'aérodrome La Tour de contrôle Départ du Gal
Thiry, au loin les immeubles
Devant la Porte de Reggan,
l'équipe Météo
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