Marius Berliet
Un capitaine d’industrie lyonnais, à l’origine d’une page prestigieuse de l’histoire des camions dans notre pays
Marius, Maximin, François
Joseph BERLIET
Né le 21 janvier 1866 à 11 heures du matin à Lyon 1er
Selon acte de naissance n° 51
Décédé le 17 mai 1949 à Cannes
Marius Berliet est né en à Lyon, dans le quartier industrieux de la Croix-Rousse.
Sa famille paternelle est originaire du Nord Dauphiné où de nombreuses générations ont travaillé comme laboureur. Son grand-père a quitté la campagne au début du XIXème siècle et a trouvé un emploi d’ouvrier-tulliste à Lyon. Son père a créé un modeste atelier de tissu pour coiffes de chapeau. Sa mère Lucie Fabre est méridionale.
Les Berliet et les Fabre appartiennent à la Petite Eglise, fraction de catholiques qui n’a pas accepté les termes du concordat de 1801. Il est l’aîné d’une fratrie de 7 enfants.
Certificat d’études en poche en 1881, à 15 ans, Marius Berliet, apprenti tisseur, rejoint ensuite l’atelier paternel. Il suit des cours du soir – mécanique et anglais – à la Société d’Enseignement Professionnel du Rhône. Il a 24 ans lorsqu’il adjoint à l’activité de son père celle de cuirs artificiels et gaufrage de tissus et invente sa machine à enrouler les rubans.
Taraudé par la mécanique, il construit son premier moteur en 1894, sa première voiture en 1896. En 1899, il achète à Lyon, 56 rue Sully, un local de 90 m2 puis loue un atelier de 450 m2 en 1900, 1 rue Paul-Michel Perret. En 1902, il acquiert les usines Audibert et Lavirotte (5000 m2), embryon de l’usine Berliet de Monplaisir.
En 1905, la vente de la licence de 3 voitures 22, 40 et 60 ch à Alco (American Locomotive Company) lui donne les moyens de prendre son essor industriel. La locomotive chasse-buffle fabriquée par l’Alco devient l’emblème de la marque Berliet.
Je remercie le centre de documentation de la Fondation Marius Berliet
pour son autorisation à publier cet article sur le site du 3ème
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