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Courant 1955 il est volontaire pour servir en Algérie. Tout d’abord il est affecté à la brigade de Guyotville où, la même année, il sera nommé M.D.L.-chef, puis muté à Alger, il participera à l’arrestation du dauphin de Messali Hadj. En février 1956 il est envoyé en Kabylie au Groupe de Commandement de la Section de Dellys en formation, puis l’année suivante il sera muté une nouvelle fois pour la mise sur pieds de la Section de Bordj-Menaiel. En 1958 il prend le commandement de la brigade de Fort-National où il est nommé Adjudant. Dans cette résidence il participera à de nombreuses-opérations militaires, tous ses gendarmes seront cités et lui recevra une citation à l’ordre de la Division. En 1960 il est volontaire pour la Sahara. Le 1er août il sera affecté au Groupe de Commandement de la Compagnie de Gendarmerie d’Adrar en formation, il sera nommé Adjudant-chef sur place.

1959 : Prise d’armes à Tizi-Ouzou, Je suis décoré de la Croix de la Valeur Militaire avec citation à l’ordre de la Division par le général FAURE

Prise d’armes en 1961 place Laperrine à Adrar. Le général de Maison-Rouge me serre la main. Je suis Adjudant et candidat au grade de sous-lieutenant. À mes côtés un sergent de l’« Escadron Blanc »

Pendant son affectation à Adrar, il y aura 2 essais nucléaires sur le territoire de la Compagnie et à la tête des gendarmes d’Adrar et le renfort de militaires il procédera à l’arrestation d’un dangereux rebelle et à la saisie d’importants documents qui permettront à la troupe d’effectuer une importante opération militaire dans la région de Timimoun au cours de laquelle de nombreux rebelles furent mis hors d’état de nuire. Dès l’indépendance de l’Algérie il est replié sur Colomb-Béchar où il sera chargé de la constitution du poste prévôtal à effectif de 32 sous-officiers. Fin février 1963 il sera hospitalisé à Colomb-Béchar et début mars rapatrié sanitaire sur les hôpitaux de Lyon puis Villemin à Paris. À l’époque il concourait pour devenir Officier, mais à la suite de ses ennuis de santé il sera déclaré inapte physiquement au grade supérieur (réformé à 65 %). En août de la même année il reprendra du service en qualité d’adjoint au Commandant de la Gendarmerie d’Évreux (Eure) où il prendra sa retraite en 1968, le jour de ses 46 ans après 25 ans de service.

Évreux : le Chef d’Escadron Jean Aubry (derrière le général)

 

Il se retirera à Argelès-sur-Mer (P.O.).
Fin 1968 il travaille comme comptable à Perpignan, puis crée une agence immobilière à Argelès-sur-Mer. Enfin il devient cadre dans une chaine d’hypermarchés puis chef-comptable dans une entreprise pétrolière. En 1977 il perd son épouse, elle qui l’avait suivi partout jusqu’au Sahara, avec bonne humeur et courage.
Il terminera sa carrière civile comme Directeur Administratif de l’Entreprise pétrolière mentionnée ci-dessus et de 3 autres Sociétés annexes, d’où il prendra sa préretraite.
En 1978 il rencontrera sa seconde compagne veuve d’un premier mariage. Tous deux après leurs malheurs ont su repartir du bon pied dans la vie sans oublier pour autant les êtres chers qui les ont quittés prématurément.
Que sont devenus ses trois garçons ? Bien connus de nombreux sahariens puisqu’ils ont vécu avec leurs parents à Adrar. L’aîné Daniel est installé au Canada où il crée des modèles et des coloris dans la lingerie féminine. Le second Jean est commerçant à Argelès-Plage et le troisième Guy est cavalier à la Garde Républicaine de Paris.
Il est grand-père de 3 petits enfants : Olivier 17 ans, Ingrid 8 ans et Faustine 1 an dont la marraine est sa seconde compagne.
Maintenant il vit calmement à Perpignan mais il a conservé son esprit Mousquetaire : Esprit joyeux – Bon cœur et Mauvais caractère.

Tour de contrôle de l’aérodrome

Distributeur d’eau ou peigne répartissant le précieux liquide entre les différents propriétaires

Une seguia, petit canal d’amenée d’eau du peigne au jardin

La Mosquée	Porte de Boubernous

Au premier plan porte de Timimoun, au second plan, à droite le Marabout, à gauche, la porte de Colomb-Béchar

Mon épouse dans le jardin de notre habitation (construction en toub)

Mon épouse et la gazelle (TANE) que nous avions élevée

Mon épouse et notre fennec (FIFI)

Recherche près de l’éolienne à Adrar de pointes de flèches en silex, de gratton et de perles faites dans des coquilles d’œufs d’autruche

En 1959-60-61 l’État-major du Groupement Autonome de Gendarmerie au Sahara était installé à Alger et commandé par le Chef d’Escadron OURTA.
En 1962 cet État-major G.A.G.S. s’installe à Reggan sous les ordres du Chef d’Escadron AUBRY. Il comprend 2 sous-groupes dont celui de Colomb-Béchar sous les ordres du Capitaine RICATTE qui avait comme Adjudant-Secrétaire LEBŒUF. Ce sous-groupement se divisait en 2 Compagnies (Colomb-Béchar et Adrar).
La Compagnie d’Adrar a été créée en juillet 1960 où je suis affecté le 1er juillet 1960 pour sa mise sur pieds. Peu de temps après le Lieutenant MOPPERT en prendra le commandement.

Victor JACOPS

L'Adjudant-chef Victor JACOPS, adjoint du lieutenant MOPPERT, fut l'acteur de la première heure de la triste affaire Lancaster.
Il eut la charge de transmettre l'ensemble des documents à la hiérarchie :
http://www.3emegroupedetransport.com/Unpapillondansledesert.htm
NDLR